mardi, juillet 05, 2005

Cascade du bout du monde.

Gustave Courbet, 1864.
Une ambition symbolique s'affirme progessivement chez le réaliste Courbet : elle se manifeste lorsqu'il associe le nu à l'océan (cf. La femme à la vague) ou simplement à l'eau vive comme sur ce tableau. L'artiste est fasciné par les cavernes, grottes, cascades et ruisseaux ; thèmes qui lui permettent de transposer les paysages en images chargées d'érotisme et de sexualité. Courbet cherche moins à transmettre de fidèles reproductions de paysages, que sa vision subjective chargée d'émotions sensuelles.
[Courbet, Editions Cercle d'Art].
Une petite soif, pas vous ?