Nymphes et satyres
Dans de nombreuses mythologies, les nymphes sont des divinités subalternes, membres d'un large groupe d'esprits de la Nature de sexe féminin.
Le mot grec a plusieurs significations dont "jeune fille en âge d'être mariée", "fiancée", "vierge". De fait, les nymphes personnifient les activités créatives et productives de la Nature.
Elles sont quelquefois liées à un lieu ou un élément particulier, et pouvaient faire l'objet d'un culte local. Les nymphes accompagnent parfois aussi d'autres divinités, dont elles forment le cortège.
La mythologie grecque compte de nombreuses nymphes, et elles sont bien représentées dans les mythes. Ceux-ci les associent fréquemment aux satyres, d'où la tendance sexuelle de "nymphomanie".
Les nymphes grecques peuplent la plupart des lieux : montagnes et bocages, sources et rivières, vallées et grottes... Elles sont souvent associées à des divinités supérieures comme la chasseresse Artémis, le devin Apollon, le dieu de la vigne Dionysos ou encore à des dieux plus rustiques comme Pan ou Hermès.
Il y a différentes sortes de nymphes, selon le milieu naturel où elles vivent. On distingue notamment les nymphes terrestres des nymphes aquatiques. Dans la première catégorie on retrouve entre autres les dryades et les oréades. Dans la seconde catégorie, il y a les océanides, les néréides et les naïades.
Les nymphes grecques ont plus tard été assimilées avec les différentes divinités romaines des fontaines, sources et rivières.
Parmi les nymphes célèbres, on peut nommer Écho, la nymphe du mont Hélicon. Héra lui ôta la parole, Écho ne pouvant plus que répéter les derniers mots qui lui étaient adressés.
L'hypersexualité, aussi appelée sexualité compulsive, est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel.
Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie. Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasisme (de satyres, créatures de la mythologie grecque, qui incarnent la force vitale de la nature).
La limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat...
Nicolas Poussin (1594-1665), Nymphe et un satyre, 1625.
Mais qu'est-ce qu'il va lui faire ?
Les satyres, associés aux Ménades (Bacchantes chez les Romains) forment le "cortège dionysiaque" qui accompagne le dieu Dionysos. Ils peuvent aussi s'associer au dieu Pan.
Leur représentation varie. La plus courante montre une créature mi-homme mi-bouc, avec des oreilles pointues, des cornes sur la tête, une chevelure abondante, un nez épaté, une queue de chèvre et un priapisme constant (consultez un dictionnaire, vous verrez, "c'est bandant" comme disent les hommes !) . Ils portent souvent des peaux de bêtes, de panthère (attribut de Dionysos par exemple).
Des représentations romaines, confondant satyres et faunes, leur donnent parfois des pattes de bouc. La confusion perdure, comme le montre le "faune dansant" de Lequesne, qui est plutôt un satyre.
Plusieurs âges de leur vie sont représentés. Les plus jeunes sont appelés satyrisci, ils sont représentés comme de gracieux jeunes gens — le satyre Anapauomenos ("au repos..."), attribué à Praxitèle, en est le meilleur exemple. Les plus vieux satyres sont appelés silènes, d'après Silène, précepteur de Dionysos, et sont représentés comme étant d'une grande laideur. On les voit souvent une coupe ou un thyrse à la main (emblème majeur de Dyonisos, c'est un grand bâton évoquant un sceptre), en train de danser avec des nymphes.
(wikipedia)
Frank Buchser (1828-1890), Le baiser.
C'est quoi déjà, le symbole du bouc ? Il doit surveiller si personne n'approche...
On dirait le Petit Chaperon Rouge, non ? Je m'imagine à sa place !!... Cette scène est aussi excitante pour un homme que pour une femme, vous ne trouvez pas ?
Tout passe par le sexe, parce que c'est la chose qui nous rattache les uns aux autres.
Monica Bellucci.
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