Ouvert pour cause de rentrée... [Deuxième partie]
Bora Bora (la photo n'est pas de moi).
De Papeete à l'île de Bora Bora (280 km) il faut compter aproximativement le même temps en avion que pour aller de Nice en Corse, soit environ trois quart d'heure. L'accueil de madame Masson est très sympathique. Son mari, décédé depuis plusieurs années était un peintre reconnu en Polynésie, peinture de style 'Gauguin'. Il reste quelques tableaux dans le salon. Sur celui-ci madame Masson coiffe l'une de ses filles devant leur maison.
La pension de famille est son ancienne demeure, elle est située au bord du lagon avec une petite plage. Le confort est sommaire et c'est tant mieux, on se sent à l'aise dans cette ambiance intimiste qui permet les échanges. L'eau est rationnée à Bora depuis début juillet... Seulement un filet d'eau sous la douche... Une réserve d'eau dans une poubelle en plastique permet de se rincer après le bain dans le lagon. C'est un peu froid, pour cette raison la pointe de mes seins se dresse. Les hôtels sont inabordales en Polynésie, comme celui-ci par exemple (encore une photo volée). Pour donner une idée, une petite cabane comme celles-ci te coutera dans les 400 euros la nuitée... Il est vrai que tu peux observer les poissons depuis le plancher. Le paradis serait-il un monde de riches ? Je pense au roman du cubain Pedro Juan Gutiérrez, El rey de La Habana... Les hispanistes connaissent, ils comprendront. Partons faire le tour de l'île en vélo (60 km).
La famille Masson dans les années 60. Ils sont tous vieux à présent.
La pension de madame Masson, un autre charme.
Le salon. Ma chambre en haut à gauche (une moustiquaire est fixée au plafond et tombe en s'évasant sur le lit) à droite le divan qui plait tant à Brigitte.
Ci-dessous, la vue sur le lagon et le "motu" d'en face. Les motu sont des îlots désertiques qui encerclent les îles. Petit déjeuner sur la table. Coucher de soleil vers 17h 30. N'oublions pas que nous sommes dans l'hémispère sud, en hiver. Le soleil se lève vers 5h et se couche vers 17h30 - 18h tout au long de l'année. Les journées sont courtes mais bien remplies. Regardez à nouveau le tableau de madame Masson qui coiffe sa fille et vous reconnaitrez le motu, en haut à gauche.
Mon bateau... ;o))
Un motu devant lequel nous avons effectué une plongée.
Une autre vue de l'île.
Je suis née des flots, je suis donc dans mon élément.
Dommage, on n'aperçoit guère les beaux poissons bleus à gauche.
Une raie grise.
Au cours de la plongée, moi la sirène, j'ai découvert, Oh surprise !!! devinez qui :
James Bond en personne !!
Il m'a fait son baratin habituel mais ça n'a pas marché, c'est tombé à l'eau, j'ai trop de pudeur. Pierce Brosnan (que j'ai rencontré au Bloody Marys, voir plus loin) n'est pas mon genre. J'aurais peut-être craqué pour le sensuel Sean Connery... malgré ses 75 ans il a toujours du charme.
(Ceci dit il n'est vraiment pas facile de rire avec un masque de plongée...).
La photo traditionnelle... Il n'est pas conseillé de faire la sieste sous les cocotiers.
Miguel de Unamuno, en su novela “Amor y pedagogía”, emplea el vocablo 'coco' en los siguientes versos:
Duerme, niña chiquita, que viene el “Coco” a llevarse a las niñas que duermen poco...
Mais je pense surtout au livre de ce très sérieux philosophe : Apuntes para un tratado de cocotología, un traité sur les cocottes en papier !... (Encore pour les hispanistes).
J'aimerais être le paysage que je contemple (Simone de Beauvoir).
Un "curios", c''est-à-dire une boutique d'artisanat-souvenirs. Rosa, j'ai rencontré ton cousin. On a évoqué longuement l'Aragon (y sus tambores).
Le Bloody Marys, le restaurant des stars... Boire un cocktail est sympa. A l'intérieur, le sol est à même le sable.
Les célébrités. Je n'ai pas trouvé Vénus... Steve Vai, ça me dit quelque chose.
Il est déjà l'heure...
Ça vous dit une troisième partie ?
Alors à bientôt.
Mes copines, Françoise et Brigitte ;o)
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