samedi, août 13, 2005

Ouvert pour cause de rentrée... [Troisième partie]

Ça va venir...

L'arbre du voyageur.

Il présente un tronc d'une dizaine de mètres de hauteur, de vastes feuilles, soutenues par de longs pétioles disposés en éventail, et de grosses fleurs blanches. Son appellation fait référence au fait que les pétioles foliacés, adossés les uns aux autres à leur point d'insertion, retiennent l'eau de pluie, que le voyageur, dit-on, peut facilement recueillir pour se désaltérer.

La 'Normandie' de Tahiti. Ils ont aussi des vaches là-bas, c'est pas laid.

Les pluies sont rares mais violentes. Pour faire tes courses à l'épicerie, il faut savoir nager.

L'île de Mooréa.

On regarde chaque soir le coucher du soleil sur les reliefs de Mooréa. L'île est distante d'une vingtaine de kilomètres. Un ferry t'y amène en environ 1 heure. Ci-dessous la Baie de Cook. Les photos sont de Aurélien, un vrai apollon...

Mooréa depuis la maison de Christine et Yoyo.

Vers 17 heures, sur la plage du Méridien.

Cocotiers.

Le papa était en train de "débourrer" les noix.

Chien perdu sans collier.

Le "truck', c'est-à-dire le bus. 300 francs le trajet (ce sont des "francs pacifique" heureusement ! ça doit faire dans les 2,5 euros). A l'arrière, la sortie de secours.

Ça ressemble aux bus (guaguas) colombiens...

Ma boutique à Papeete.

Mon concurrent est "Papi' (en métropole c'est "Tati").

Il faut rester sérieux quand même ! (Au bas d'un immeuble dans un quartier "chaud" de Papeete).

Les interdictions du marché couvert.

A part ça, tout est autorisé ! (En cas de conflit intérieur, allez consulter un psy).

Les transports.

Dans les îles on trouve TOUS les modèles existants de 4X4 et de pickup. La famille prend place à l'arrière, petits et grands, quel que soit le temps. S'il pleut, on se résigne. Je ne pense pas qu'en métropole on autorise ce type de voyage... sans sécurité aucune. La gendarmerie ferme les yeux car c'est une habitude là-bas.

On peut s'y reposer également.

Le four polynésien.

Le four polynésien, le "ahima'a", de "ahi" (feu) et "ma'a" (nourriture), illustre la manière dont les aliments étaient grillés, ou cuits à l'étouffée dans un four creusé dans la terre. Autrefois utilisé quotidiennement, de nos jours, le"Ahima'a" se fait surtout le dimanche matin, particulièrement à l'occasion d'une fête ou de la venue de personnalités. Partie intégrante du folklore Polynésien, plusieurs hôtels organisent des "ahima'a" pour les touristes.
Le four est en général d'abord préchauffé par un feu de bois de "aito", placés en différents niveaux, croisés perpendiculairement. Une fois embrasé, on dispose au-dessus, des pierres volcaniques poreuses qui recouvrent entièrement le bois. Une fois la surface des pierres chaudes aplanie, on y dispose les aliments à cuire (poulet "fafa", "oini" - paniers tressés en feuilles de cocotier- de poissons, petit cochon de lait, "po'e" de banane, de papaye, de pain rassis et plusieurs légumes tels que "taro", "tarua", "fe'i", igname, "uru" - le fruit de l'arbre à pain -, "popoi" également mis dans des "oini"). Sur les aliments sont ensuite étalées des feuilles de bananiers, puis plusieurs couches de feuilles de l'arbre de purao ("apiu") de manière à recouvrir entièrement le ahima'a. Une couche de terre recouvre enfin le four pour éviter l'évacuation de la chaleur, c'est une cuisson à 'l'étouffée'. La durée de cuisson dépend du volume du four et du type d'aliments, mais il faut compter au moins 3 à 4 heures de cuisson avant de sortir les aliments du four. La préparation finale des aliments s'effectue, si besoin est, et le service se fait dans des plats traditionnels en bois ("umete").

On retire le sable.

La vapeur se dégage.

On sort les aliments.

On va se régaler.

Cépabolavie comme dirait David ?

Ne la réveillez pas, elle fait la sieste ! "Je suis Fiu" est une expression souvent entendue en Polynésie Française, difficile à traduire simplement, elle exprime une sorte de lassitude, de nonchalance, qui pourrait se traduire approximativement par "je suis fatigué(e)", "je suis naze". Surtout elle justifie l’arrêt immédiat de toute activité, voire le manquement à une promesse de rendez-vous. C’est une sorte de sentiment d’abandon général, parfois dû à une bringue de la veille, ou parfois également sans aucune raison particulière. Dès lors, il n’est pas rare qu’un employé ne vienne pas au travail une journée parce qu’il se sentait "fiu"…

Les chroniqueurs des premiers voyages (et tout particulièrement Catoira) utilisaient, pour qualifier les indigènes, le terme de gandul, dérivé de l'arabe gandur, "jeune homme qui cherche à plaire aux femmes, vit sans travailler et prend facilement les armes", et qui signifie d'abord en espagnol "maure ou Indien jeune et belliqueux", avant de désigner plus généralement un "vagabond paresseux", au XIXè siècle. C'est évidemment dans son premier sens de "belliqueux" que l'emploient les chroniqueurs et non dans le sens actuel de "paresseux". Je n'ai pas dit que les tahitiens étaient paresseux... ils sont fiu tout simplement.

J'ai rarement vu un quadrupède sur ses pattes... Il ne fait pas si chaud pourtant ! La température est, en hiver, d'environ 27-28°C quelle que soit l'heure de la journée. Cette constance explique que les nuits soient agréables. Tu peux donc dormir à poil sans problème.

Là, je l'ai dérangée...

Même chose pour le chat de Zaza... Il se prélasse au bord de la piscine. Une irrésistible envie me prend de... (histoire de voir un minou mouillé).

J'ai presque fini cette partie...

Je crois bien qu'il faut une quatrième...