Première moitié
On n'a jamais vu un aveugle dans un camp de nudistes.
Woody Allen
N'attends pas que le vendangeur soit venu,
N'attends pas que le vin jaillise du pressoir,
Mords dans la grappe sans même la cueillir,
De peur que la Mort ne t'en laisse le temps.
Ne sois pas à choisir les fleurs de ton bouquet,
Ne cherche pas au loin les roses de la vallée,
Cueille ta gerbe au hasard de tes pas,
De peur que la Mort ne flétrisse les fleurs.
N'attends pas que l'hiver endorme tes abeilles,
Recueille la cire blanche de tes ruches,
Mange ton miel doré avec tous ses rayons,
De peur que la Mort ne fasse périr l'essaim.
Ne reste pas à couver ton or dans ta maison,
Déterre le trésor que tu as enseveli,
Disperse tes biens à tous les vents de la joie,
De peur que la Mort ne ravisse tes écus.
Ne reste pas à soupirer près d'une insensible,
Prends la belle qui se présente sur ton chemin
Ne demeure auprès d'elle...
A. T'Serstevens, La Légende de Don Juan.
N'attends pas que le vin jaillise du pressoir,
Mords dans la grappe sans même la cueillir,
De peur que la Mort ne t'en laisse le temps.
Ne sois pas à choisir les fleurs de ton bouquet,
Ne cherche pas au loin les roses de la vallée,
Cueille ta gerbe au hasard de tes pas,
De peur que la Mort ne flétrisse les fleurs.
N'attends pas que l'hiver endorme tes abeilles,
Recueille la cire blanche de tes ruches,
Mange ton miel doré avec tous ses rayons,
De peur que la Mort ne fasse périr l'essaim.
Ne reste pas à couver ton or dans ta maison,
Déterre le trésor que tu as enseveli,
Disperse tes biens à tous les vents de la joie,
De peur que la Mort ne ravisse tes écus.
Ne reste pas à soupirer près d'une insensible,
Prends la belle qui se présente sur ton chemin
Ne demeure auprès d'elle...
A. T'Serstevens, La Légende de Don Juan.
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