jeudi, juillet 07, 2005

Venus.



Il faudrait peut-être que je me présente...
A gauche, ma naissance, tableau peint en 1879 par William Bouguereau (1825-1905). Venez me voir au Musée d'Orsay à Paris.
Vénus est la déesse de la beauté dans la mythologie romaine. Elle est équivalente à la grecque Aphrodite (cf. infra) et à l'étrusque Turan.
Les autres figures pouvant correspondre à Vénus sont : Tlahuizcalpantecuhtli (il devrait avoir un diminutif celui-là !) dans la mythologie aztèque, Kukulcan dans la mythologie maya et Sif (pour nettoyer les lavabos ;o) dans la mythologie nordique.
Aphrodite est la déesse grecque de la germination, de l'amour, des plaisirs et de la beauté. On peut distinguer deux conceptions différentes d'Aphrodite : celle du plaisir de la chair, plus « terrienne » en quelque sorte, et celle de l'amour spirituel, pure et chaste dans sa beauté.
Il existe deux légendes différentes sur sa naissance :

dans l'Iliade d'Homère, elle est la fille de Zeus et Dioné (une des filles d'Océan, maîtresse de Zeus) ;

dans les mythes plus tardifs (Hésiode), et selon la tradition la plus connue, Aphrodite naît des flots fécondés par le sexe d'Ouranos, tranché par Cronos (aie, aie, aie, !!!...). Poussée par les Vents, la déesse vogue jusqu'à Cythère et jusqu'à Chypre.


Mariée à Héphaïstos, elle a de multiples aventures extra-conjugales (la coquine !...). De ses relations avec :

  • Arès, elle a Harmonie. Informé de la relation adultère par Hélios (qui voit tout de sa position élevée), Héphaïstos crée un filet magique qu'il place sur le lit pour emprisonner le couple. Convoquant Zeus et les Olympiens, il leur révèle la duperie devant les amants emprisonnés. À la suite de cela, Aphrodite maudit Hélios et sa descendance, c'est-à-dire Pasiphaé et Ariane (malédiction qui sera aggravée par celle dont Poséidon affligera Minos, époux de Pasiphaé et père d'Ariane) ;
  • Hermès naît Éos (l'Aurore) et Hermaphrodite ;
  • Dionysos naît Priape ;
  • le Troyen Capys naît Anchise ;
  • Énée, qu'elle protège et aide à emporter les Pénates de Troie jusqu'en Italie, naît Ascagne ou Iule, qui a pour descendance la Gens Julia, famille de Jules César.
  • Adonis, bel enfant né de l'arbre à myrrhe en lequel sa mère incestueuse Myrrha, est transformée. Perséphone lui dispute l'enfant et Zeus doit partager le temps d'Adonis. Un tiers de l'année pour chacune et le troisième à son choix, qu'il passe toujours avec Aphrodite, jusqu'à ce qu'il soit mortellement blessé par un sanglier.


    Éros passe parfois pour l'un de ses enfants, alors que selon Hésiode, ce dieu est une des premières divinités, non engendré mais issu directement du Chaos.
    La vengeance d'Aphrodite est terrible. Pour la vindicte, elle ne le cède en rien à Héra, mais si cette dernière ne poursuit les femmes que par jalousie, Aphrodite ne les frappe que lorsqu'elles la servent mal ou refusent de la servir, et les femmes sont alors tant ses victimes que ses instruments destinés aux hommes, plus rarement par jalousie, leur inspirant parfois des amours difficiles
    par jalousie elle condamne Aurore à l'érotomanie (illusion délirante d'être aimé par quelqu'un) ;
    pour punir Hippolyte, qui ne respecte qu'Artémis, elle provoque la passion de Phèdre ;
    à la demande de Poséidon, elle suscite le désir monstrueux de Pasiphaé pour un taureau ;
    les filles du roi de Chypre refusent de l'honorer : elle les force à se prostituer ;
    pour la même faute, elle afflige les femmes de Lemnos d'une odeur effroyable qui fait fuir tous les hommes ;
    elle tente également de pousser Psyché à tomber amoureuse d'un homme mauvais grâce à une flèche d'Éros, lequel désobéit et décide de l'épouser.
    Quant à ses protégées, elles ne sont guère mieux loties. Hélène se plaint amèrement de la faveur de la déesse : « Infortunée que je suis, lui dit-elle, te voilà encore à mes côtés, pleine de desseins perfides ! »
    La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Éris, la seule déesse à ne pas être invitée au mariage du roi Pélée et de la nymphe de la mer Thétis, jette par dépit une pomme d'or dans la salle du banquet avec l'inscription « À la plus belle ». Zeus refuse de choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, les trois déesses qui, selon lui, méritent la pomme. Elles demandent à Pâris, prince de Troie, d'être le juge. Toutes les trois essaient de le soudoyer. Héra lui promet la puissance royale, Athéna, la gloire militaire, et Aphrodite, la plus belle femme du monde. Pâris choisit Aphrodite et demande en récompense Hélène de Troie, femme du roi grec Ménélas. L'enlèvement d'Hélène par Pâris provoque la guerre de Troie.
    D'origine orientale, Aphrodite est assimilée dans les premières croyances religieuses grecques à la phénicienne Astarté et est connue sous les noms d'Aphrodite Uranie, reine des cieux, et d' Aphrodite Pandemos, déesse du peuple. [wiwipedia]

Mon dernier portrait, photo numérique ;o)
Là, c'était il y a fort longtemps, vous n'étiez pas nés. Avant mon régime...

La Vénus de Willendorf est une célèbre statuette en calcaire d'époque préhistorique conservée au Musée d'histoire naturelle de Vienne.

La statuette est en calcaire oolithique et mesure 11 cm de hauteur. Elle représente une femme nue debout, présentant une forte obésité, les bras posés sur d'énormes seins. La tête finement gravée semble être entièrement recouverte par des tresses enroulées, le visage est donc caché. Des restes de pigments laissent supposer qu'originellement la statuette était peinte en rouge. La perfection de son modelé lui a apporté une renommée mondiale et le titre de Vénus de Willendorf.

Ici, c'est avec mon copain du moment, Adonis. C'est Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) qui nous a peint en 1808.